Les infirmières qui ont changé l'histoire

Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers modernes

Née le 12 mai 1820 à Florence.

Suite à des voyages dans le monde entier et à la visite de nombreux hôpitaux, cette fille d'une famille de la haute société, décide de devenir infirmière en 1851. Elle apprend à soigner les blessures, à préparer les médicaments ; elle rencontre les mourants et est assistante à des opérations. En avril 1853 elle accepte de diriger un centre de soins à Londres et elle prend le poste de surintendante à l'institut pour les soins aux dames malades. Elle n'est pas rémunérée. Son père lui verse 500 £ par an pour vivre. En introduisant un certain nombre de pratique à cet institut elle acquiert rapidement une certaine renommée.

Lors de la guerre de Crimée Florence se projette dans une intervention humanitaire avec l'appui des autorités. Elle choisit des infirmières qui proviennent des ordres soignants catholiques, du groupe des sœurs anglicane lié au mouvement de Oxford, ainsi que du groupe de bénévoles de la philanthrope Félicia Skene. Elle et ses 38 infirmières volontaires sont envoyées en Turquie de l'autre côté de la mer Noire où est basé le camp britannique à l'hôpital de Scutari. Au vue des réserves de médicaments limitées, de l'hygiène négligée et des infections, le taux de mortalité y est haut. Elle revient de cette expérience avec des observations précises sur les conditions de vie dans les hôpitaux et affirme l'importance des mesures d’hygiène. Elle contribue ainsi à réduire le taux de mortalité de 40 à 2% au sein de l'armée et dirige son attention vers la conception sanitaire des hôpitaux.

Elle créé le 9 juillet 1860 la première école britannique d’infirmière Nightingale Training School au Saint Thomas Hospital, école qui existe toujours. La formation délivrée dans cette école dure un an avec des cours théoriques et des stage pratique. Linda Richard la première infirmière américaine formée dans cette école retourne aux états unis avec de solides connaissances lui permettant de fonder dans son pays des écoles d'infirmières de qualité.

Florence Nightingale a été un exemple remarquable de compassion et de dévouement aux soins de ses patients. Ses travaux permirent l'évolution de la profession d'infirmière et même à l'émancipation de la femme.

La journée internationale des infirmiers est célébré le jour de son anniversaire : le 12 Mai

Lilian Wald et la fondation du soin infirmier à domicile

Née en 1867 aux Etats Unis.

Lilian Wald fait ses études à New York Hospital et deviens infirmière et éducatrice. En 1883 elle donne des cours de nursing aux femmes dans le Lower East Side un quartier populaire de New York. Elle permet à celles-ci, ayant peu de moyens, d’avoir un métier.

Elle décide de s'installer dans ce quartier et de se consacrer entièrement à cet endroit avec Mary Brewster, une autre infirmière, afin de fournir des services sociaux, des programmes artistiques et des services de santé à tout le monde.

Elles fondent alors le Henry Street Settlement. En 1906 elle emploie 27 infirmières dans ce quartier populaire diviser en 2 communautés : une communauté d’immigrés juifs d'origine russe et une communauté « traditionnelle » d'origine allemande. Elle contribue alors à tisser des liens entre ces 2 groupes. Elle consacre sa vie entière à sa carrière et écris 2 livres pour raconter ce qu'elle a vécu en 1911 et en 1934 : « The House on Henry Street et « Windows on Henry Street ».

Actuellement, Lilian Wald reste dans les mémoires comme la fondatrice du soin infirmier à domicile aux Etats Unis et au Canada.

 

Virginia Henderson : le rôle de l’empathie dans le soin

Née en 1897 aux Etats Unis. Infirmière, enseignante et chercheuse.

 Virginia Henderson en 1918 elle entre à l'école militaire de soins infirmiers de Washington où aller étudier pendant 3 ans point en 1921 elle décide d’exercer sa profession dans un dispensaire New York puis dans une association d'infirmières visiteuses de Washington. C'est alors qu'elle va développer sa conception holistique de la santé. En 1923 elle devient la première infirmière enseignante engagée à plein-temps à l'école d'infirmière de Norfolk en Virginie.

Virginia soucieuse d'acquérir des compétences supplémentaires suis de nombreuses formations en anatomie en physiologie, en bactériologie dans le but de l'enseigner aux infirmières. Ces matières était à cette époque dispensée que par des médecins.

Au début des années 50 elle rejoint l'université de Yale. C'est ici qu’elle est nommée chercheur assistant à la faculté d'infirmière. Elle y écrit des ouvrages en soins infirmiers dont le nursing index. Elle propose sa définition des soins infirmiers et du rôle spécifique de l'infirmier qu'elle juge indispensable. Cet ouvrage fut finalisé en 1972 il s'agit de sa contribution la plus importante à la profession d'infirmière. Cette œuvre a été influencé par des rencontre de qualité avec certains auteurs comme Erickson, Maslow, Malinowski ou Thorndike. Elle fait un lien entre sa discipline d'infirmière et les notions de besoins fondamentaux, de l'indépendance de la personne ainsi que sur l’empathie du soignant à l'égard des soigner.

« Les soins infirmiers consistent principalement à assister l'individu, malade ou bien portant, dans l'accomplissement des actes qui contribuent au maintien de la santé (ou à une mort paisible) et qu'il accomplirait par lui-même s'il avait assez de force, de volonté ou de savoir. C'est probablement la contribution spécifique de l'infirmier de pouvoir donner cette assistance de manière à permettre à celui qui la reçoit d'agir sans recours à l'extérieur aussi rapidement que possible"

Ces travaux sont toujours utilisés prends l'enseignement des soins infirmiers.

C lara Barton : Fondatrice de la Croix Rouge américaine

Née en 1821 aux Etats Unis.

Le premier malade dont Clara Barton prend soin est son frère tombé donne d’un toit enfant. Il se rétablit grâce à ces soins. Sa vocation lui vient de de ce moment de sa vie. Pourtant elle débute sa carrière en apprenant à lire pas des enfants défavorisés. Elle travaille plus tard dans des bureaux à Washington. C’est là qu'elle rencontre des personnalités politiques et scientifiques.

Lorsque la guerre de Sécession éclate Clara s'engage comme volontaire pour porter assistance au soldat blessé. Elle se rende vite compte que l'armée est mal préparée dans le domaine médical. C'est après un an de lutte avec les bureaucrates quelles fonde une société pour l'acquisition et la distribution de matériel médical destinés aux soldats blessés. Elle obtient l'autorisation d'apporter son aide directement sur les champs de bataille comme au siège de Petersbourg ou celui de Richmond.

En 1860 elle créé le Comité international de secours aux militaires blessés, renommée en 1876 Comité international de la Croix-Rouge. En 1864 elle est nommée dame en charge des hôpitaux du front de l'Army of de James par le général Benjamin Butler. C'est 3 ans sur le front lui valent les surnoms d’« ange du champ de bataille » et de « Florence Nightingale américaine ».

Malgré le fait d'être une femme à cette époque, en 1888 elle convainc le gouvernement de signer la convention de Genève.

Son influence permis d’instaurer des secours humanitaires sans discrimination. Les travaux de Clara restent pertinents à ce jour et cette neutralité reste encore un véritable défi.